Il est mort à Verdun. Jean-Louis Lasplacette fusillé pour l'exemple

de M. Lacout-Loustalet

Martine LACOUT-LOUSTALET, « Il est mort à Verdun » Jean-Louis Lasplacettes, fusillé pour l’exemple, éd. Mon Helios, 2017, 64 p.
Mourir en héros ou couvert de citations et de médailles est évidemment toujours plus facile à porter pour une famille que la disparition face à un peloton d’exécution. Mutin de 1917, Jean-Louis Lasplacettes, d’Aydius, soldat courageux cité lui-aussi à l’ordre du régiment, eut la malchance d’être parmi ceux qui payèrent de leur vie la grève qu’ils menèrent contre la guerre et les offensives conçues par un général borné. Fusillé, Jean-Louis Lasplacettes fut aussi jugé par tous ceux qui ne prirent jamais la peine de comprendre l’horreur que vécurent ces fantassins et traité de lâche par ceux qui restèrent bien sagement dans leurs chaussons. Sa famille dut vivre avec le poids de ce deuil inavouable. C’est à un parcours mémoriel à travers cette histoire douloureuse que vous invite Martine Lacout-Loustalet.