CHOURROUT Jean Chrysostome

1 janvier 1878

Prêtre

Jean Chourrout

agriculteur

Marie Chourrout


Jean Chrysostome Chourrout, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est né le 1er janvier 1878 à Sarrance dans la maison Franciman qui se trouve entre Ponsuzon et le col d’Ichère. Ses parents Jean Chourrout de Sarrance et Marie Chourrout de Bedous, cousins germains, ont eu 7 enfants, Jean Chrysostome était le 5ème. . Son frère aîné prenant la succession des parents à la ferme familiale Jean Chrysostome entra, après des études secondaires terminées à Bethléem par des études de philosophie et de théologie, dans la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram .
Jean Chrysostome fut ordonné prêtre le 10 août 1902 et envoyé en Argentine au collège San José de la Plata. Pendant plus de 20 ans il se consacra là-bas à l’enseignement de plusieurs matières. En 1921 il prit la direction de ce collège puis devint Délégué du Supérieur Général en Amérique du Sud avant d’administrer la résidence du Sacré-Cœur à Buenos-Aires. C’est là qu’il se lia d’amitié avec les docteurs Leonardo Pereyra Iraola, Romulo Amadeo et Mario Gorostarzu notablement connus en Argentine.
Parallèlement à ces activités religieuses il se mit à écrire des manuels scolaires en espagnol. Les plus connus : « Traité de logique » et « Histoire de la littérature espagnole » furent même utilisés dans les collèges d’Etat. Il écrivit aussi une « Histoire de la littérature argentine »qui fut très appréciée. Jean Chrysostome Chourrout signa ses publications du pseudonyme Tristan Valdaspe. Avec Valdaspe il faisait un clin d’œil à ses origines, pour ce qui est de Tristan, même si aucun indice ne vient le confirmer, on peut supposer qu’il a utilisé ce prénom en référence au curé Tristan dont Valentin Lespy a publié la correspondance en 1879 sous le titre « Un curé béarnais au dix-huitième siècle ».
En 1928 sa santé faiblissant, il fut renvoyé en France où il fut nommé Supérieur de la résidence de Pau. Il décédera à Pau le 15 février 1932 et y sera inhumé. Un service funéraire fut organisé dans l’église paroissiale du Sacré-Coeur de Buenos Aires et la Revue des Collèges Bétharramite d’Argentine lui rendit hommage en publiant deux articles dans ses numéros de mars et mai 1932. Le 18 mars 1932 le journal « El Pueblo »publia un article du prêtre Don Alfonso Duran sous le titre « Mort d’un grand littérateur et d’un grand religieux »
Merci au Père Domecq dernier père Bétharramite du monastère de Sarrance et à Marilyn Szalaï, canadienne, petite nièce de Jean Chrysostome Chourrout.

Mémoire d'ASpe bulletin 16