Jauréguy Pierre; 1882-1918

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1ère guerre mondiale Morts pour la France

Jauréguy Pierre (sergent-fourrier), né 18 novembre 1882 à Licq-Athérey, fils de Jean, préposé des douanes, et Araillé Marie, 5e enfant d’une famille de onze, profession douanier à Itxassou en 1902, marié le 17 août 1905 à Mademoiselle Lafont Marie Anne domicilée à Itxassou, Parents décédés tous les deux à Urdos. Classe 1902 Pau matricule 2031, degré d'instruction 4, incorporé le 15 novembre 1904 au 18e régiment d’infanterie, caporal 1 février 1906, libéré le 18 septembre 1906. Affecté aux douanes de Bayonne sur le site des Aldudes du 13 novembre 1906 au 10 septembre 1909. A partir de 1910, est cassé de son grade et plusieurs fois condamné à des peines de prison pour des petits vols ou escroquerie, cassé de son grade, détenu pour près de trois ans à la centrale de Melun. Classé en service armé à sa libération le 31 mars 1915 et incorporé au 135e régiment d’infanterie, à nouveau condamné en août 1915 par le conseil de guerre pour de nouveaux larcins auprès d’officiers et soldats à une dégradation, emprisonnement de cinq ans et exclu de l’armée. Autorisé le 15 mai 1916 à contracter un engagement volontaire pour la durée de la guerre pour servir dans le 3e bataillon de marche d'Afrique, engagement contracté à la mairie de Melun le 2 juin 1916, arrivé au corps le 11juin, caporal fourrier le 31 août 1916, sergent le 28 avril 1917, sergent fourrier le 1 février 1918. Deux citations : citation à l'ordre de la brigade le 23 septembre 1916: « belle attitude au feu, plein de crânerie, a assuré en toutes circonstances son service de liaison au cours des journées du 6 au 14 septembre sous un violent bombardement. » ; citation à l'ordre de la 45e division le 18 mai 1917 : « gradé plein d'entrain, brave et courageux, toujours volontaire pour les missions périlleuses-Agent de liaison d'un dévouement à toute épreuve, a assuré sans jamais hésiter dans les combats du 17 au 20 avril, dans des conditions très difficiles, sous des feux d'artillerie et de mousqueterie extrêmement violents. S'est signalé par sa belle attitude au feu. » Croix de guerre avec étoile d’argent. Tué à l’ennemi le 24 avril 1918 à 11h du matin à Le Plessier près de Montdidier (Somme). Déclaré mort pour la France et inscrit sur les monuments d’Urdos et d’Itxassou. Age au décès 35 ans. Frère aîné de Jaureguy Jean tué en 1917.

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