Chalon Louis, fils du directeur du cours complémentaire de Bedous, né à Espelette en 1890, capitaine, tué à Badonviller en septembre 1918

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Année : 1917
Source : archives Mémoire d'Aspe
1ère guerre mondiale Morts pour la France Personnalités militaires

Chalon Louis Joseph (capitaine), né le 7 décembre 1890 à Espelette maison Arotz, fils de Joseph Paul directeur du cours complémentaire de Bedous et Marie Jenny Longuefosse, profession instituteur à Pau, classe 1910 Pau 1832, degré d'instruction 4, incorporé le 10 octobre 1911 au 49e régiment d’infanterie, caporal le 3 avril 1912, sergent le 3 avril 1913, rengagé pour un an an comme candidat à l'école militaire de saint Mexant, le 19 juin 1913 à compter d'octobre 1913, sergent fourrier le 22 août 1913, sergent le 23 janvier 1914, sergent major le 4 août 1914 au 249e régiment d’infanterie 24e compagnie, promu sous-lieutenant à titre temporaire le 24 septembre 1914 au 249e régiment d’infanterie 22e compagnie, promu lieutenant à titre temporaire le 29 mai 1915 au 249e régiment d’infanterie 20e compagnie, commandant la 20e compagnie le 4 novembre 1915, sous-lieutenant définitif 27 juillet 1916, commandant la 22e compagnie le 10 juillet 1916, détaché comme instructeur à la 10e armée le 8 janvier 1917, nommé adjoint au chef de bataillon, 249e régiment d’infanterie, 5e bataillon le 15 mars 1917, commandant la 19e compagnie du 249e en mai 1917, promu lieutenant à titre définitif le 6 juillet 1917, passé au 203e régiment d’infanterie le 9 novembre 1917, promu capitaine à titre temporaire le 28 juin 1918, passé au 41e régiment d’infanterie commandant la 2e compagnie le 29 juillet 1918, capitaine à titre définitif (et posthume) le 24 septembre 1918.
Double fracture de la jambe gauche le 19 octobre 1912, blessé le 6 mai 1916 au pied droit par éclat d'obus au plateau de Vauclerc (non évacué). Disparu considéré tué à l’ennemi le 20 septembre 1918 au combat de Badonviller (Meurthe et Moselle). Inhumé au cimetière de Cirey-sur-Vezouze (Meurthe et Moselle), corps transféré à Bedous en 1922.
Citations : ordre du 3e corps d'armée n°134 du 25 mai 1916 :"Officier d'une grande bravoure. Les 11 et 12 mai 1916, sous un bombardement extrêmement violent, a su, par son énergie autant que par le bel exemple de calme et de bravoure qu'il donnait à tous, inspirer confiance à sa troupe malgré les pertes cruelles qu'elle subissait, à porter son moral au point le plus élevé".
Ordre de la 69e brigade n°67 du 11 juillet 1916 : "Officier d'une bravoure éprouvée. Le 8 juillet 1916, dans le but de recueillir des renseignements en vue d'un coup de main contre les tranchées allemandes, a exécuté avec autant d'intelligence que de courage, une patrouille très périlleuse jusqu'aux tranchées ennemies". Cité à l'ordre du régiment 6 mai 1917 , ordre de la 69e brigade n°97 : "officier brave, exemple d'entrain et de sang froid, s'est particulièrement distingué pendant la période du 22 au 27 avril 1917 en organisant les liaisons dans un secteur bouleversé, s'exposant à découvert à toute heure du jour pour le tracé des lignes. Dans la matinée du 25 avril, s'est tenu en permanence en terrain découvert sous un bombardement intense encourageant les coureurs et dirigeant le ravitaillement en munitions donnant à tous l'exemple du plus grand courage". Cité à l'ordre de la 10e armée n°270 22 mai 1917 : "officier de grand mérite. Le 5 mai 1917, après avoir collaboré avec un entier dévouement à la direction des événements de la journée, a spontanément demandé à être chargé de réduire un point de la ligne adverse résistant à toutes les attaques. S'est emparé de la tranchée ennemie après un violent combat à la grenade, rendant ainsi possible une nouvelle progression de nos éléments avancés. Blessé légérement". Croix de guerre. Déclaré mort pour la France et inscrit sur le monument de Bedous. Age au décès 27 ans.

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